Le jogging a un effet positif sur le fonctionnement du coeur avec en particulier :

• Une dilatation des cavités cardiaques, et en particulier du ventricule gauche qui assure l’éjection du cœur du sang oxygéné.
• Une augmentation durant la course  de près d’un tiers le volume de sang qui revient au cœur Durant la course, la contraction des muscles des membres inférieurs et des muscles respiratoires.
• Une réduction des résistances s’opposant à l’éjection du sang à partir du cœur .

Le rôle des poumons est essentiel: la capacité pulmonaire des coureurs de marathon est très développée et la diffusion des gaz au niveau des poumons est augmentée chez les coureurs de fond, ce qui favorise l’extraction du gaz carbonique. Ces capacités cardio-pulmonaires se traduisent par une consommation d’oxygène maximale (vo2max) élevée chez les coureurs de fond.

Les muscles les plus utilisés dans la pratique du jogging  :

• le quadriceps, muscle de la cuisse
• le triceps sural : poplité et jumeaux interne et externe, muscles de la jambe
• les muscles ischio-jambiers ;
• les muscles de la patte d’oie ;
• les fléchisseurs des orteils ;
• les extenseurs des orteils ;
• sans oublier les muscles abdominaux.

pour la foulée les choses sont différentes : le muscle triceps sural et les muscles de la face interne de la cuisse assurent la puissance de la foulée.  Les muscles de la face antérieure de la cuisse doivent aussi être entraînés afin de conserver équilibre musculaire.

Les fibres musculaires sont à prédominance lente chez les coureurs de fond alors qu’elles sont à prédominance rapide chez les sprinters.